Global : L'Angolagate va faire couler de l'encre
Après l’annonce du verdict du procès de l’Angolagate, le 27 octobre, les diverses réactions, des accusés notamment, laissent à penser que le scandale n’est pas près d’en rester là. Le tribunal correctionnel de Paris a rendu mardi son verdict dans l'épineuse affaire de l'Angolagate, une vente d'armes illicite entre la France et l'Angola de 1993 à 1998. Parmi les accusés figurent de nombreuses personnalités, qui entendent bien faire entendre leur voix et ne pas se contenter d'un jugement estimé abusif. Notamment Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur à l’époque des faits, condamné à une peine de trois ans de prison dont un ferme. Selon lui, l’Elysée était au courant de ce qui se tramait en sous main entre la France et l’Angola, et plusieurs ministres étaient également dans la confidence.