Global : L’affaire des "biens mal acquis" continue malgré la mort de Bongo

La mort du président Omar Bongo, cité dans l'affaire dite des "biens mal acquis", n'annule pas la procédure judiciaire en cours en France dans laquelle des membres de sa famille et deux autres chefs d'Etat africains sont également visés. La doyenne des juges d'instruction financiers de Paris a donné début mai son feu vert à l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par trois chefs d'Etat africain (Omar Bongo, Denis Sassou Nguesso du Congo et Teodoro Obiang de Guinée équatoriale) et des membres de leur entourage.