Pourquoi cette peur qui fait diaboliser Chavez

Encore une fois le président vénézuelien est la cible d’accusations qui portent à justifier des manœuvres de déstabilisation. Ainsi accuse-t-on le gouvernement de Chavez d’accueillir des rebelles colombiens du FARC, avec des bases sur son territoire. Mais pour Ababacar Fall, les manipulation et l’acharnement contre le Venezuela tiennent simplement au fait que ce pays dérange les «forces du mal».

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B N

Depuis quelque temps, les forces du mal, avec à leurs têtes, le président sortant de Colombie, Alvaro Uribe, homme lige du Pentagone, de la Maison Blanche, déversent des calomnies sur le gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela. Calomnies consistant à accréditer la thèse selon laquelle le gouvernement vénézuélien concède aux FARC (Forces armées Révolutionnaires de Colombie) des bases sur son territoire. Comme si, par hasard, les FARC, nées depuis les années 1960, devraient attendre l’avènement du régime président Hugo Chavez, pour se trouver des espaces au Venezuela afin de se développer et se déployer.

Faut-il le souligner, les FARC ont évolué à l’intérieur de leur pays, la Colombie, 39 ans avant l’arrivée au pouvoir du président Hugo Chavez, le 2 février 1999. Donc, si le gouvernement qu’il dirige fait l’objet de tant d’attaques et d’acharnements c’est uniquement à cause de l’expérience remarquable qui s’y déroule, soutenue par une large majorité des vénézuéliens. Cette expérience dérange tous ceux qui veulent perpétuer la spoliation de l’Amérique du Sud. En d’autres termes, c’est l’engagement et la vison du gouvernement du président Hugo Chavez en vers son peuple et ceux du Sud, pour un autre monde possible qui sont ici ciblés. Les faits suivants en témoignent :

- L’éradication de l’analphabétisme (« Mission Robinson »), au bout de deux ans avec la méthode cubaine « Yo, si puédo ».

- Permettre aux adultes de poursuivre gratuitement leurs études : « Mission Ribas », pour le secondaire. « Mission Sucre », pour l’Université.

- Au plan de la santé-médecine, « l’opération Miracle » a permis à des milliers de vénézuéliens démunis de bénéficier gratuitement d’une opération de la cataracte, avec l’assistance de la coopération médicale cubaine.

- L’octroi d’une pension de retraite à toutes les personnes âgées de 60 ans, anciens salariés ou non, grâce aux ressources tirées du pétrole.

S’agissant du Sud, L’Accord Bolivarienne des Amériques, la Banque du Sud (ALBA), Télé Sud, Pétro Caraïbes, le Sommet Afrique/Amérique Latine ainsi que le Festival Culturel avec les Peuples d’Afrique, sont autant de réalisations auxquelles le Venezuela a grandement contribué, dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Ce qui constitue une rupture avec cette veille coopération de type néocoloniale, « Nord-Sud ».
Voila les raisons, les motivations profondes qui donnent des sueurs froides aux gourous de la haute finance internationale des places boursières de Wall Street, de la City de Londres, Bonn, Tokyo et autres. Mais il ne fait aucun doute que le peuple et le gouvernement Bolivarienne du Venezuela, viendront à bout de tous leurs ennemis et de toutes les forces réactionnaires.

Convaincus que le combat du peuple et du gouvernement Bolivarienne du Venezuela est combat de libération et d’émancipation, nous leur apportons notre soutien et notre solidarité indéfectible. Tant il est vrai que ce combat est le nôtre.

* Ababacar Fall-Barros est le coordonnateur général du Groupe de Recherche et d’Initiative Pour la Libération de l’Afrique

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