Maroc : Mohammed VI dit non à la limitation de ses pouvoirs

La revendication essentielle des manifestants marocains qui ont battu le pavé le 20 février ne sera pas satisfaite. «Le peuple rejette une Constitution faite pour des esclaves! À bas l’autocratie! Le roi doit régner et non gouverner!» avaient-ils scandé ce jour-là. Les murs du Palais royal sont restés sourds et hermétiques à ce type de requête. L’héritier de Hassan II compte rester seul maître à bord, l’acteur principal des réformes dont il a donné l’orientation. Le souverain marocain a assuré qu’il ne cèderait pas à «la démagogie et à l’improvisation». Il n’y aura pas de «révolution de palais» au Maroc. Même pacifique.