Afrique du Sud : Le gouvernement se protège contre l'enquête sur le massacre de Marikana
18.05.2014
Aucun responsable public sud-africain autre que la police n'aura de compte à rendre sur la mort de 34 mineurs à Marikana en 2012, le gouvernement ayant brusquement restreint le mandat de la commission d'enquête. Initialement, la commission devait examiner le rôle joué par l'entreprise minière Lonmin, la police sud-africaine, le syndicat radical Amcu et de son rival le Num, mais aussi celui du "ministère des Mines et de tout autre ministère ou agence gouvernementale". Or, le mandat a été restreint dans la dernière ligne droite des travaux de la commission par décision du gouvernement publiée au journal officiel le 5 mai, excluant tous les ministères et agences gouvernementales.