Afrique du Sud : Trop de passivité contre la corruption d'étrangers par les entreprises

L'Afrique du Sud est trop passive contre les manoeuvres de corruption utilisées par ses entreprises, y compris publiques, dans leur expansion à l'étranger, selon un rapport de l'Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) publié mardi 18 mars. L'Ocde, représentée par un groupe de travail composé d'experts hongrois et américains, rappelle que l'Afrique du Sud, économie développée, première du continent et membre du G20, a des échanges avec de nombreux pays à risque de corruption, notamment l'Angola. Pourtant, "seules dix affaires de corruption présumée ont émergé depuis que le pays a adhéré en 2007 à la convention" de l'Ocde sur la lutte contre la corruption dans les transactions internationales et "ces allégations n'ont débouché sur aucune inculpation", selon le rapport.