Cameroun : Cri de détresse en milieu estudiantin

Ce sont six cents quatre-vingt étudiants en médecine, mémorandum à la main, qui ont assiégé l’esplanade des services du gouverneur du Sud du Cameroun pour faire entendre leur cri de détresse. La Commission nationale de la formation médicale, pharmaceutique et odontostomatologie, a ordonné la fermeture «pure et simple» des instituts privés, qui bien que non agréés par l’Etat, exercent dans le domaine médical. Inscrits depuis de longues dates dans ces établissement, l’annonce de la fermeture de leurs universités de formation en médecine a déboussolé ceux-ci. En cas d’opposition d’une fin de non-recevoir de la part de l’autorité sollicité, lesdits étudiants devront passer le reste de leur vie avec le poids d’un rêve, pire, d’une carrière brisée.