Guinée-Bissau : Urgence pour la CEDEAO d’intervenir pour les droits humains

Depuis l’attaque avortée menée par des militaires contre la caserne d’une unité d’élite le 21 octobre 2012, en Guinée-Bissau, des éléments de l’armée sont responsables de mauvais traitements infligés à des dirigeants de partis politiques et de graves menaces contre des journalistes et représentants de la société civile. Des informations font également état d’exécutions sommaires. Alors que la Cedeao s’apprête à déployer sa mission en Guinée-Bissau en vertu de l’accord sur la Réforme du secteur de la sécurité et de la défense et demande à l’Union africaine de reconnaître les autorités de transition, les organisations de la société civile appellent l’instance régionale à dénoncer publiquement les violations des droits humains commises par les militaires.