La cinquième conférence continentale des citoyens
Le Centre pour la Participation des Citoyens aux Affaires de l’Union africaine a organisé les 5 et 6 Juin 2009, à Addis Abeba, en Éthiopie, la cinquième Conférence continentale des Citoyens africains sur le 13 sommet de l’Union africaine (UA) qui a comme thème «Investir dans l’agriculture pour réaliser la croissance économique et la sécurité alimentaire» afin de débattre sur ce sujet et donner des recommandations aux chefs d’État et de gouvernement de l’UA. Les participants à cette conférence ont joint des centaines de personnes qui ont rendu hommage au feu Tajudeen Abdul-Raheem, décédé le 25 mai, Journée de la libération de l’Afrique, en observant une minute de silence en son honneur. Par ailleurs, le Panel des sages de l’Afrique a entamé à Tripoli, en Libye, les travaux de sa sixième session consacrés à poursuivre la réflexion sur les crises et conflits liés aux élections en Afrique, un débat important qui touche à la consolidation de l’état de droit, la promotion de la bonne gouvernance et de la stabilité sur le continent. Le ministre burkinabé des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, s’exprimant en marge du 11ème sommet de la Communauté des États sahélo-sahariens, a affirmé que le Conseil exécutif de l’UA a proposé que « la transformation de la Commission en une Autorité consacre beaucoup plus de pouvoirs à cette nouvelle structure et permette une avancée sur la voie de l’édification des États unis d’Afrique ».
Les dirigeants du Marché commun d’Afrique du Sud et de l’Est (COMESA), réunis à Victoria Falls, au Zimbabwe, ont demandé à la Cour pénale internationale (CPI) de suspendre le mandat d’arrêt à l’encontre du président soudanais Omar el-Béchir accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour. Ils ont aussi adhéré à la position du Conseil de paix et de sécurité de l’UA qui appelle les Nations unies à demander à la CPI de suspendre ce mandat d’arrêt.
De plus, les chefs d’État et de gouvernement du COMESA, réitérant leur soutien au président malgache déchu Marc Ravalomanana, ont déclaré qu’ils n’hésiteraient pas à « procéder à une intervention militaire pour restaurer la démocratie à Madagascar » sous la direction de l’UA et de la Communauté de développement de l’Afrique australe. D’autre part, l’envoyé spécial de l’UA en Guinée Bissau, l’Angolais Joao Bernardo de Miranda, a déclaré que l’élection présidentielle dans ce pays devrait avoir lieu à la date prévue le 28 juin 2009, malgré l’assassinat d’un des candidats par des soldats et marquerait un premier pas vers la stabilité du pays. Des experts militaires de huit pays d’Afrique de l’Est prennent part à une conférence d’une semaine dans la capitale burundaise, Bujumbura, afin de mettre sur pied une brigade sous-régionale d’intervention rapide dans le cadre de l’initiative de l’UA des opérations de maintien de la paix sur le contient africain. Quant à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, elle a débuté la phase opérationnelle de la manœuvre militaire de sa Force en attente, un exercice qui a pour objectif de vérifier la capacité de la Communauté à faire le maintien de la paix dans une zone de combats.
Pour finir, un chercheur analyse les effets secondaires de la politique de « Regarder vers l’Est », notamment des relations entre l’Afrique et la chine, que beaucoup de pays africains ont adoptée.