Regard de jeunes activistes et de jeunes journalistes sur le Fsm

Du 6 au 11 février 2011, Pambazuka News a mobilisé vingt étudiants en journalisme du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop et de l’Insitut Supérieur d’entrepreneurship et de gestion (ISEG) de Dakar, auxquels se sont joints dix «Fahamu Fellows» venus de Nairobi. Tous invités à vivre et à couvrir le Forum social mondial 2011. Cette édition spéciale est une sélection de quelques uns de leurs articles.

D’un côté de jeunes journalistes, de l’autre des activistes agissant dans des domaines aussi divers que la défense et la promotion des droits des minorités sexuelles ou des personnes à mobilité réduite, l’implication des jeunes dans la gouvernance, etc. Pendant une semaine, vingt étudiants en journalisme du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheikh Anta Diop et de l’Insitut Supérieur d’entrepreneurship et de gestion (ISEG) de Dakar, auxquels se sont joints dix «Fahamu Fellows» venus de Nairobi ont croisé leurs regards sur cet événement. Entre les résistances contre une certaine construction du monde et les alternatives pour montrer qu’«un autre monde est possible», ils ont été au contact des synergies qui se développent pour baliser ce futur.

Cette activité menée a démarré par un atelier pour donner des orientations sur la couverture d’un tel événement, identifier les thèmes et les enjeux qu’ils portent au regard des urgences actuelles pour l’Afrique, de déterminer des angles d’approche et familiariser le groupe à l’usage des outils des médias sociaux (flickr, facebook, twitter…).

Après six jours de couverture et de participation à ce FSM 2001, une cinquantaine d’articles, de vidéos et d’éléments sonores ont été réalisés, dont certains sont ici publiés. Au-delà, il reste aussi des impressions, pour des jeunes qui découvraient un autre monde possible :

Pape Mbor Ndiaye (ISEG) : «Pendant six jours j’ai pu entrer en symbiose avec des gens venus des quatre coins du monde, mais aussi et surtout avec des confrères et consœurs du métier. c’est une riche expérience. La marche a été un moment fort. J’ai été séduit par toute cette énergie. Une énergie que se manifestait aussi dans la détermination à faire passer des messages partout, jusque dans les stands. Les contacts étaient spontanés. Notamment avec les étrangers.»

Oumar Kandé (CESTI) : «Une semaine d’ateliers, de conférences et de plaidoyers de toutes sortes offre un autre regard sur le monde. Dommage qu’il y ait eu autant de couacs dans l’organisation, avec les reports et annulations d’activités, ainsi que les difficultés pour l’orientation sur le site.»

Bineta Mané (ISEG) : «J’ai découvert un espace de liberté d'expression mais aussi de contradictions. Ce fut une opportunité de faire de nouvelles connaissances et de découvrir une forte dynamique que je trouve encore en construction. Il est dommage que l’implication des étudiants n’ait pas été assez forte, car la communication ne s’est pas bien faite dans leur direction. Le plus important reste que j'ai vu une autre visage du monde».

* Etudiants du CESTI : Oumar Kandé, Djiby Dia, Gata Doré, Aliou Ng. Ndiaye, Babacar Willane, Amadou Thiam, Bintou Athie, Marie-Henrie Sarr, Moussa Mané, Mame Moussé

* Etudiants de l’ISEG : Ababacar Tounkara, Pape Mbor Ndiaye, Bineta Mané, Moussa Dème, Mamadou A. Ndiaye, Sokhna Rokhaya Faye , El Hadj K. Sagna, Fatima Aïcha Bocoum, Mouhamadou B. Sène, Djinda Kane.

* Fahamu Fellows : Daniel Odhiambo Otieno, Gacheke Gachihi, David Njihia Mwakodi
Mabruka Abdulmajid Sebit, Lucy Mary Amakobe, Juddy Blessol Wambui, Dennis Dancan Mosiere, Patrick Kamotho Githinji, Omulo Caleb Okelo

* Tidiane Kassé est rédacteur en chef de l'édition française de Pambazuka News

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