Paul Martial

Le Mali ne fait pas exception à la règle de l’instabilité des pays de la zone de l’Afrique de l’ouest.

LA SITUATION AU NORD MALI

Le 6 avril 1994 deux missiles sont tirés. Le premier rate sa cible, le second touche le réservoir sous l’aile gauche et fait exploser le Falcon 50, piloté par un équipage français, où se trouvaient les présidents rwandais Juvénal Habyarimana et burundais Cyprien Ntaryamira.

La vantardise de Robert Bourgi a confirmé un secret de polichinelle. En révélant, lors d’une interview sur RTL en septembre dernier comment les réseaux néocolonialistes avaient réussi à virer Bockel, secrétaire d’État à la Coopération, Bourgi provoque un malaise.

Colonialisme, guerre froide, politique d’ajustement structurel, le capitalisme continue sa course effrénée de recherche du profit.

Le 18 avril, Jonathan Goodluck a été déclaré vainqueur des élections présidentielles dès le premier tour avec 22 millions de voix contre 12 millions pour son challenger et, en remportant plus d’1/4 des voix dans 2/3 des 36 Etats qui constituent le Nigéria.

La globalisation capitaliste tente de rayer de la carte les quelques acquis qui pouvaient ça et là subsister à des décennies de soumission à l’impérialisme. Il en ainsi :

Quand on parle de l’Afrique, immédiatement on fait mention de la société civile. Son importance est telle qu’elle devient désormais le principal partenaire des bailleurs de fonds au dépend, parfois, des structures des Etats africains.

A la mort de Lansana Conté, le 23 décembre 2008, la prise du pouvoir par Dadis Camara, a été appréciée de façon contradictoire à l’intérieur et à l’extérieur du pays. A l’extérieur, un jugement négatif prévaut.