Éthiopie : WikiLeaks fait sa première vicitime

WikiLeaks, danger ou bienfait ? Argaw Ashine a déjà tranché. Ce journaliste éthiopien, dont le nom figurait dans l’un des télégrammes diplomatiques divulgués le 30 août, a été contraint de fuir son pays, sous pression des autorités d’Addis Abeba. De quoi relancer la polémique sur la divulgation de l’identité des personnes impliquées dans les dépêches diplomatiques. Le document en question cite le journaliste éthiopien et évoque les projets, alors confidentiels, du gouvernement d’Addis Abeba de fermer Addis Neger, le principal journal indépendant du pays, qui, d’ailleurs a disparu depuis. Le journaliste, correspondant local pour le groupe de média d'Afrique de l'Est Nation Media Group, a été convoqué par la police le 8 septembre. Objectif : l’obliger à dévoiler ses sources et donc démasquer une éventuelle « taupe » au sein de l’appareil d’État éthiopien.