Gouvernance

Pour la première fois de son histoire, le prochain Sommet des Amériques qui aura lieu en mai 2015 au Panama pourra compter sur la présence de Cuba, ostracisée depuis le triomphe de la Révolution de 1959 par les Etats-Unis, avec son expulsion de l’Organisation des Etats américains (Oea) en 1962.

Le Printemps démocratique est en train de fleurir les artères de la capitale Ouagadougou et de Bobo Dioulasso, la deuxième ville du «Pays des hommes intègres».

Alors que le régime de Blaise Compaoré vacille sous la pression de centaines de milliers de Burkinabè, la classe politique française ne se départit toujours pas clairement du soutien qu’elle apporte depuis 27 ans à l’autocrate.

Dans la tragédie grecque, quand l’histoire vient à être bloquée dans son cours, le dramaturge peut recourir au procédé appelé deus ex machina, c’est à – dire, le dieu sorti de la machine.

L’insurrection populaire au Burkina Faso a balayé le régime décadent de Blaise Compaoré. Ces jours du 30 et 31 octobre 2014 sont entrés dans l’histoire d’un peuple brave, un peuple mûr, un peuple digne, et au-delà de ça dans l’histoire de l’Afrique et du monde entier.

La situation politique nationale a vite évolué avec la démission de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014.

« Blaise Compaoré vient de déclarer la guerre à son peuple ». Tel est le titre de la réaction d’un internaute burkinabé sur sa page facebook dès que la nouvelle est tombée : le Conseil des ministres a adopté un projet de loi portant révision de la Constitution.

Le Peuple du Burkina, sorti de sa torpeur par le tripatouillage de la constitution, a gonflé les rangs de ceux qui ont toujours résisté contre le régime Compaoré et la françafrique.

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