Panafricanisme

Six ans se sont écoulés depuis que Julius Nyerere s’est retiré de la scène politique de son pays, la Tanzanie, qu’il a dirigée pendant 30 ans, partant de la lutte pour l’indépendance.

Le thème et le titre de cet article, «Nyerere sur Nyerere», se sont imposé à moi spontanément après avoir lu les deux entretiens qui relatent les propos clairs et concentrés de Nyerere, à propos des questions profondes qui ont guidé son action.

Le nom de Nyerere évoque pour moi le nom des dirigeants des années 1960 : Nkrumah, Lumumba, Nehru, Tito, etc. Des dirigeants qui, avec Gamal Abdel Nasser ont conduit deux immenses continents vers l’unité à l’intérieur du Mouvement des Non Alignés et de l’Organisation pour l’Unité Africaine.

Le nom de Nyerere évoque pour moi le nom des dirigeants des années 1960 : Nkrumah, Lumumba, Nehru, Tito, etc. Des dirigeants qui, avec Gamal Abdel Nasser ont conduit deux immenses continents vers l’unité à l’intérieur du Mouvement des Non Alignés et de l’Organisation pour l’Unité Africaine.

Suite à l’indépendance, au début des années 1960, de nombreux pays africains ont essayé diverses politiques économiques afin d’apporter le développement économique à leurs citoyens.

Son nom est toujours le plus populaire en Tanzanie aujourd’hui. De nos jours, il provoque des sentiments citoyens dans les questions contemporaines. En homme humble, Nyerere répugnerait à une telle gloire.

D’abord je voudrais remercier les associations estudiantines de l’Afrique de l’Est et de l’Université du Cap en général, d’avoir organisé la commémoration de la mort de Mwalimu Julius Nyerere et de m’avoir invité à donner cette conférence sur quelqu’un que je respecte et admire beaucoup.

Il n’est pas facile d’écrire sur Mwalimu Nyerere, à propos des Droits de l’Homme sans avoir l’air d’être confus, voire ridicule. La raison tient à la position complexe qu’il avait adoptée sur cette question. On est confronté à deux personnalités différentes.

Introduction
Qui sommes-nous ? Qui suis-je ?