Global : Le Conseil d'État français statue sur le sort des immigrés clandestins

Déjà reporté à deux reprises cette semaine, l'arrêt que doit rendre en principe le Conseil d'État français en matière d'immigration est capital. Leur décision éclairera les conséquences que pourrait avoir le retard du vote de la loi Besson, défendue le 11 mars à l'Assemblée par le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Pour éviter un rejet systématique de leurs arrêtés de reconduite à la frontière, les préfets sont invités par leur ministre à s'assurer que, durant sa garde à vue, le clandestin s'est bien vu signifier qu'il avait le droit de rentrer dans son pays par ses propres moyens. Car c'est le sens même de la «directive retour». Désormais, le clandestin aura entre 7 et 30 jours pour rentrer de lui-même.