L’Afrique au cours des cinquante prochaines années
C’est ce que les dirigeants africains font quotidiennement qui déterminera la place de l’Afrique au cours des cinquante prochaines années. L’Afrique a déjà attendu cinquante ans pour que les actuels dirigeants africains mettent en œuvre les principes fondateurs que les pionniers de la lutte africaine de l’indépendance avaient énoncés le 25 mai 1963.
Si l’Afrique doit attendre encore cinquante ans pour réaliser ses objectifs de développement économique, de progrès technologiques, pour sortir ses peuples de la pauvreté, de l’ignorance, de la mise sous tutelle par "l’aide étrangère" et de l’augmentation de ses dettes, c’est un signe que de nombreux dirigeants africains actuels sont subtilement opposés à la vision et à la mission pour lesquelles l’Union africaine, et son prédécesseur, l’Organisation de l’Union africaine, ont été formés.
Une Afrique véritablement libérée ne tombera pas du ciel comme une manne. A l’instar de la lutte pour l’indépendance politique de l’Afrique, elle adviendra par le sang et la sueur de ses propres fils et filles, conduits par des dirigeants panafricanistes sages, engagés et dévoués. Dans cinquante ans sera venu pour l’Afrique le temps de la récolte. Il est maintenant temps de semer. Si les dirigeants africains ne sèment rien maintenant, il n’y aura rien à récolter en 2063.
L’Union africaine semble avoir échoué dans la mise en place d’idées qui ont longtemps été défendues par les pionniers de l’unité africaine en 1963 et au cours des années suivantes. Ces idées sont la fondation pour une Afrique forte, qui peut contrôler ses richesses pour ses propres populations et défendre effectivement les intérêts de l’Afrique.
L’Afrique, c’est comme construire une maison avec un plan agréé. Cette maison doit être construite par étapes. Ces étapes doivent montrer que la maison est construite selon le plan. Dans ce contexte, à quelle étape en est l’Afrique ? Pourquoi faut-il cinquante ans pour extirper l’Afrique de son impuissance économique au milieu de tant de technologie ?
Les anciennes puissances coloniales et leurs alliés ont peur d’une Afrique forte qui contrôle ses ressources et progresse au plan technologique. Lorsqu’ils ont accordé à l’Afrique la libération politique, ils se sont assurés qu’elle n’inclurait pas l’indépendance économique et qu’elle serait chargée de dettes nommées "aide étrangère". La libération économique de l’Afrique ne sera pas un pique-nique. Le Zimbabwe est un exemple de la haine profonde des anciennes forces coloniales et de leurs alliés pour l’Afrique dont ils ne peuvent plus piller et voler les richesses. La Libye de Mouammar Kadhafi est un autre exemple.
L’UNITE AFRICAINE A OBTENU LA LIBERATION POUR TOUS LES AFRICAINS
L’Afrique a des problèmes internes et externes. Ces problèmes étaient là au cours de la lutte pour la libération politique. L’Afrique a obtenu sa libération politique grâce à l’unité africaine. Sans l’Organisation de l’unité africaine (Oua), les Africains d’Afrique du Sud vivraient aujourd’hui dans des "Bantoustans"et les forces coloniales de l’Apartheid seraient aujourd’hui en train d’intimider toute l’Afrique avec leurs armes nucléaires. Le programme nucléaire sud africain n’a été démantelé que lorsqu’il a été soupçonné que celui pourrait être hérité par un gouvernement panafricaniste radical. Sans le soutien de l’Oua, les peuples de Namibie, d’Angola, de Guinée-Bissau, du Mozambique et du Zimbabwe auraient pu perdre leur guerre de libération. L’Oua n’était peut-être pas une maison achevée, mais c’était une tente utile qui permettait d’importants gains politiques
Par exemple, le Pan Africanist Congress d’Azania (Pac), alors conduit par des gens comme Potlako K. Leballo et David Sibeko ont réussi à faire exclure l’Apartheid sud africaine de l’Assemblée générale des Nations Unies. Ceci grâce au soutien diplomatique des Etats membres de l’Oua aux Nations Unies. L’expulsion de l’Afrique du Sud a eu pour conséquence que le Pac et l’Anc ont été reconnus comme mouvements de libération et ont reçu le statut d’observateur aux Nations Unies.
En effet, lors de l’indépendance du Ghana le 6 mars 1957, le président Kwame Nkrumah a dédié la libération du Ghana à toute l’Afrique. Il a déclaré : "L’indépendance du Ghana n’a pas de sens à moins de la libération totale de l’Afrique." Il y avait, à cette époque, huit Etats africains sur les 54 d’aujourd’hui.
L’AFRIQUE FERA LA RECONQUETE DE SES RICHESSES ET LIBERERA SON ECONOMIE PAR L’UNION AFRICAINE
L’Afrique a acquis sa libération politique par l’Union africaine. L’Afrique ne regagnera pas sa libération économique et l’émancipation sociale de sa population sans l’Union africaine.
Si l’Afrique ne sème pas les semences de la prospérité économique, ne contrôle pas ses richesses, ne promeut pas l’instruction massive dans les différents sphères du savoir, elle ne récoltera rien en 2063. Ceux qui ne sèment rien ne peuvent rien récolter parce que il n’y a rien à récolter. Telle est la loi de la nature.
LES DIRIGEANTS AFRICAINS DOIVENT PROCEDER A UNE INTROSPECTION
Les actuels dirigeants africains doivent s’adonner à l’introspection. Font-ils la promotion et la protection des intérêts des populations africaines avec passion, vigilance et sagesse à l’image des chefs africains des mouvements d’indépendance et de libération comme Kwame Nkrumah, Ahmed Sekou Touré, Nnamdi Azikiwe, Obefami Awolowo, Patrice Lumumba, Robert Mangaliso Sobukwe, Julius Nyerere, Haile Sélassié et tant d’autres ?
L’acte de médiation de l’empereur Haile Sélassié, qui a rassemblé les groupes de Casablanca et de Monrovia pour former l’Oua, doit être écrit en lettres d’or dans l’histoire africaine. Que serait devenu l’Afrique sans l’Oua ? Mais aujourd’hui quels mécanismes de médiation a l’Union africaine pour des situations d’instabilité politiques et de guerres civiles chez ses Etats membres ? "Prévenir c’est mieux que guérir", disent les sages.
L’AFRIQUE DOIT AUGMENTER SES CAPACITES ET DIMINUER SA DEPENDANCE
L’Afrique doit augmenter ses capacités d’autonomie. Le Nigeria, une nation africaine sœur, a actuellement un problème de terrorisme du fait de Boko Haram qui a pour conséquence que les regards du monde entier sont maintenant fixés sur les 300 filles que les terroristes ont enlevées. Des puissances étrangères, avec de forts intérêts en Afrique et au Nigeria lui-même, ont offert leur assistance pour retrouver ces filles. Combien y a-t-il de conditions attachées à cette offre ?
Les pionniers de l’indépendance de l’Afrique ont souvent répété : "Nous acceptons l’aide de tous les gens de bonne volonté. Mais nous n’accepterons pas d’aide conditionnelle qui compromettrait les intérêts de l’Afrique".
On espère que les puissances étrangères comme la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ne mettront pas de conditions à cet effort purement humanitaire qui vise à retrouver les écolières nigérianes enlevées. De plus, le terrorisme est maintenant un problème global qui affecte de nombreuses nations du monde. Toutefois ses causes doivent être identifiées afin que le remède approprié lui soit administré.
Le gouvernement américain a longtemps voulu installer ses "Africa Command" sur terre africaine. Serait-ce là l’occasion pour les Etats-Unis de pousser ses Africom au Nigeria et d’autres pays africains qui ont jusque là résister à la présence de soldats étrangers dans leur pays ?
La question que l’on est en droit de se poser est : les Etats-Unis sont-ils prêts à permettre à la Russie ou à la Chine d’établir leur propre "American Command" aux Etats-Unis et le nommer "Americom" ? Ce sont là quelques unes des questions que les dirigeants africains doivent examiner pour une Afrique qui doit être sûre et forte au cours des cinquante prochaines années.
Pourquoi ? Le vice-amiral Moeller était l’homme chargé par le président Georges W. Bush de créer Africom en Afrique. Lors d’un discours à la United States Africa Command Conference à Fort McNair, le 18 février 2008, Moeller a déclaré : "La protection de la circulation libre des ressources naturelles provenant d’Afrique vers le marché global est l’un des principes essentiels de l’Africom". Moeller a spécifiquement mentionné "l’interruption du flux pétrolier", le "terrorisme", et "l’influence croissante de la République populaire de Chine comme une menace majeure aux intérêts des Etats-Unis en Afrique"
CE QU’IL Y A LIEU DE GARDER EN MEMOIRE DES DIRIGEANTS AFRICAINS DU PASSE
Les dirigeants africains du passé ont déclaré que la puissance perdue de l’Afrique dans les affaires du monde doit être restaurée. Dès avril 1959, Robert Sobukwe, le président du Pac, qui avait été emprisonné à Robben Island sans jugement en 1963 par le régime colonial de l’Apartheid et banni à Kimberley où il est mort, proclamait : "Personne ne dispute notre affirmation que l’Afrique sera libérée du joug étranger… Bien que je vive en Afrique du Sud, je n’ai pas le moindre doute que cette prophétie se réalisera. Mais la question demeure : après la libération, alors quoi ?
La réponse toute faite de la minorité blanche au pouvoir est : le chaos et le retour à la barbarie et à la sauvagerie. La réponse toute faite de tous les panafricanistes est… la création des Etats-Unis d’Afrique et l’avènement d’une ère nouvelle de liberté, de production créative et d’abondance. Le potentiel de richesse en minerais, pétrole, énergie hydro-électrique et ainsi de suite est immense
En diminuant le gaspillage grâce à une planification systématique, un gouvernement central peut permettre un développement rapide… A la fin du siècle (2000), le niveau de vie de la masse de nos populations se sera amélioré spectaculairement".
Pour Robert Sobukwe, l’Afrique devrait être aujourd’hui là où certains dirigeants africains disent qu’elle sera dans les cinquante prochaines années. Quels sont les obstacles ? Lorsque Sobukwe a prononcé ces mots, il n’y avait que huit Etats africains dans toute l’Afrique comparé à 54 aujourd’hui. Sobukwe a ajouté : "Pour une paix durable en Afrique et une solution à ses problèmes économiques, sociaux et politiques, il doit y avoir un principe démocratique. Ceci signifie que la domination étrangère, quelque soit son déguisement, doit être rejetée".
L’appel pour une action africaine urgente de Julius Nyerere
Le président "Mwalimu" Julius Nyerere de Tanzanie a appelé l’Afrique à agir de toute urgence. "Il n’y a pas de temps à perdre", a-t-il dit. "Nous devons nous unir ou périr. L’indépendance politique n’est que le prélude à une nouvelle lutte compliquée pour le droit de conduire nos affaires sociales sans être entravé par un contrôle écrasant et humiliant de nos affaires".
Actuellement, les dirigeants africains avancent au rythme de l’escargot. Quand Sobukwe prédisait que "… le niveau de vie de nos populations se sera sans aucun doute amélioré spectaculairement", cela ne s’est pas produit. Pourquoi ? Est-ce la corruption de nombreux dirigeants africains ? Le leadership est un service. Des serviteurs d’hommes et de femmes qui ne sont pas à vendre et refusent d’être achetés quel que soit le prix. Ils sont honnêtes et intègres, du centre à la périphérie. Ils détestent la corruption. La corruption exacerbe la pauvreté et le sous-développement. Elle détruit les nations
KWAME NKRUMAH SUR LES DANGERS QUI MENACENT L’AFRIQUE
Nkrumah a mis en garde les Africains contre les dangers qui empêcheraient l’Afrique d’atteindre ses objectifs en 2013. "Comme continent nous avons émergé dans l’indépendance à une période difficile, avec l’impérialisme devenant plus puissant, plus impitoyable, plus expérimenté et plus dangereux dans son association internationale. Notre progrès économique exige la fin de la domination coloniale et néocoloniale de l’Afrique".
La conférence de Bruxelles d’avril 2014, lors de laquelle l’Union africaine et l’Union européenne se sont rencontrées, montre clairement que l’Europe domine encore et toujours et insulte l’Afrique. Ceci cinquante ans après l’indépendance africaine et la fin de la domination coloniale européenne et des lois racistes. L’Union européenne a refusé d’octroyer un visa pour certains fonctionnaires de la sécurité et à des conseillers de pays comme le Zimbabwe et le Kenya. Quelle aurait été la réaction de l’Europe si certains de ses Etats membres avaient été traités de cette façon ?
En Afrique du Sud, de nombreux anciens combattants pour la liberté du Pac et de l’Anc sont toujours listés comme "terroristes" par le gouvernement des Etats-Unis et se voient refusés le visa pour entrer aux Etats-Unis. Et ceci malgré le fait que les Nations Unies aient déclaré que l’Apartheid était un crime contre l’humanité par le biais de la Convention international sur la suppression et la punition du crime de l’Apartheid. Que dit l’Union africaine à ce propos ?
La réciprocité est un principe diplomatique. Pourquoi les gouvernements africains permettent-ils à certains gouvernements de traiter leurs citoyens d’une manière dépourvue de réciprocité ? Ces questions détermineront l’aspect de l’Afrique au cours des 50 prochaines années.
La relation de maître à esclave entre l’Union africaine et l’Union européenne doit être jetée aux poubelles de l’histoire si l’Afrique veut que sa puissance, sa dignité et sa gloire ne soient ni ternies ni contestables au cours des cinquante prochaines années. Si les dirigeants africains, au travers de l’Union africaine, ne sèment pas aujourd’hui et tous les jours des graines positives, il n’y aura que des récoltes négatives en 2063. Ceci serait une trahison des générations africaines futures
Nkrumah avait raison lorsqu’il disait : "Si nous les Africains voulons rester libres, si nous voulons profiter entièrement des riches ressources africaines, nous devons nous unir afin de planifier l’usage de nos ressources matérielles et humaines… De marcher seul limitera notre horizon, coupera courts à nos attentes et menacera notre liberté."
Avant que je ne dise ce que Nkrumah avait à dire à propos des investisseurs étrangers, permettez-moi de mentionner un incident récent. C’est arrivé dans un pays africain. Un investisseur étranger a offert de construire une route et un hôpital contre le droit d’exploiter une mine riche en minerai. Ceci cinquante ans après "l’indépendance" de l’Afrique !
Il y a plus de cinquante ans, Nkrumah a déclaré à propos des investissements étrangers au Ghana : "Nous saluons les investisseurs étrangers dans un esprit de partenariat. Ils peuvent faire leurs profits ici à la condition qu’ils nous laissent un pourcentage agréé, qui puisse promouvoir le bien-être et le bonheur de notre peuple dans sa totalité en opposition avec la cupidité de quelques uns. Avec ce que nous gagnerons par ce partenariat nous espérons étendre les services de santé pour notre population, nourrir et loger tout le monde, offrir plus et une meilleure instruction et assurer une amélioration du niveau de vie".
L’AFRIQUE A LE POTENTIEL D’ETRE UNE PUISSANCE MONDIALE APRES LA CHINE
Les dirigeants africains de l’Union africaine et d’ailleurs doivent maintenant se ressaisir. Les Africains ont payé le prix fort pour leur indépendance politique et les populations africaines doivent être prêtes à payer un prix encore plus élevé pour conquérir le pouvoir économique qui leur permettra de contrôler les richesses du continent au profit de sa population. Il doit y avoir une sentence d’un minimum de 15 ans de prison sans possibilité de payer une amende en recours et sans libération précoce pour des fonctionnaires gouvernementaux corrompus.
Les Africains doivent s’engager dans le monde moderne sur la base de l’interdépendance des nations. Ils ne doivent pas se présenter au monde comme s’ils étaient des débiteurs en faillite sans rien à mettre sur la table du monde. L’Afrique a d’énormes richesses.
Il doit y avoir un massif commerce intérieur à l’Afrique. Il doit y avoir un plan pour élaborer les matières premières afin d’exporter des produits finis. La haute technologie nécessaire à l’Afrique doit être échangée pour de la haute technologie, quelle que soit sa provenance. Les minerais ne doivent pas être vendus pour des liquidités ou des biens. Ils doivent être échangés pour satisfaire aux besoins technologiques de l’Afrique
Ceux qui aujourd’hui possèdent cette technologie la garde secrète. Ils refusent les transferts de technologies vers l’Afrique. Ils veulent que l’Afrique reste à l’écart des technologies afin que sa population ne soit rien de plus qu’une nation de consommateurs et non une nation de fabricants qui exportent les produits finis.
La population africaine ne doit pas permettre que le continent ne soit qu’une source de matière première et le dépotoir des produits importés.
Il doit y avoir un énorme investissement dans l’instruction de la jeunesse. L’Afrique doit donner la priorité et optimiser les études des sciences modernes et la technologie dans toutes ses institutions éducatives.
Il doit y avoir un système de transport et de communication à l’intérieur de l’Afrique. Une Afrique libérée ne peut pas accepter que ses citoyens qui voyagent en Afrique doivent passer par l’Europe. Ou que ses envois postaux doivent d’abord aller en Europe avant d’arriver dans un autre pays africain.
Pour un développement rapide de l’Afrique, les gouvernements et les investisseurs doivent investir dans les infrastructures de l’Afrique. Il y a de nombreuses choses que l’Afrique peut faire pour elle-même et ainsi diminuer sa dépendance du monde extérieur. La plupart des non Africains obtiennent leurs richesses en Afrique. C’est une des principales raisons de la pauvreté et du sous-développement en Afrique.
CONCLUSION : L’AFRIQUE A DES TITRES DE NOBLESSE IMPECCABLES
L’Afrique est l’épicentre de la planète appelée Terre. Elle a des titres de noblesses impeccables pour occuper une place proéminente dans les affaires du monde. Elle a créé la première civilisation humaine. Ce que l’Afrique doit maintenant faire c’est acquérir un savoir colossal. Le savoir africain a été détruit par les esclavagistes, les colonialistes, les racistes.
Où en sera l’Afrique dans cinquante ans dépendra du genre de graines que les dirigeants africains auront semé aujourd’hui.. L’histoire africaine montre que lorsque l’Afrique a semé les bonnes semences, elle est devenue une géante. D’où le proverbe africain : "une fourmilière dont le destin est de devenir une fourmilière géante finira par devenir géante peu importe combien de fois les éléphants l’ont détruite"
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** Dr Motsoko Pheko est historien, politologue, juriste et théologien. Il est un ancien représentant des victimes de l’Apartheid et du colonialisme auprès des Nations Unies à New York et de la Commission des Droits de l’Homme à Genève ainsi qu’un ancien membre du parlement sud africain. Il est l’auteur de plusieurs livres y compris Towards Africa Authentic Liberation, the Hidden Side of South Africa Politics et The True History of Robben Island must be preserved - Texte traduit de l’anglais par Elisabeth Nyffenegger
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