Maroc : Washington plaide pour la libération du journaliste Ali Anouzla
De l’administration Obama au Washington Post, la cause pour la libération du journaliste Ali Anouzla prend une nouvelle tournure. Alors que la France et l’Espagne gardent le silence à ce sujet, ce sont les Etats-Unis, par la voix du secrétaire d’Etat John Kerry, qui prennent la parole. Lors d’un point de presse organisé mercredi 2 octobre à Washington, le porte-parole du département d’Etat a exprimé les «préoccupations» des Etats-Unis suite à la «décision du gouvernement marocain de poursuivre Ali Anouzla». Celui-ci a été arrêté dans le cadre de la loi antiterroriste de 2003 pour avoir rédigé un article dans lequel figurait le lien d’une vidéo d’Al-Qaïda menaçant le Maroc et son roi, Mohammed VI. Mais en coulisse, il se murmure qu’il s’agit là d’un prétexte pour museler un journaliste qui dérange.