Rd Congo : Regard sur les avortements clandestins

Selon l’Organisation mondiale de la santé, en dehors de l’Afrique du Sud, du Cap-Vert et de la Tunisie dont les lois autorisent l’avortement, plus de 300.000 filles et femmes meurent en silence chaque année suite aux avortements clandestins, notamment à cause des lois très restrictives qui répriment l’avortement. A Kinshasa et dans d’autres villes, les chiffres sont inquiétants. Pour le seul mois de mars 2009, «plus de 20 cas d’avortements clandestins suivis d’abandons de fœtus ou de bébés dans des égouts et les rues de Kinshasa», rapporte la presse.