Cameroun : Les homos ne se cachent plus
Malgré la chasse aux sorcières, les homosexuels camerounais ont profité de la journée internationale de lutte contre l'homophobie, ce 17 mai, pour parler à visage découvert. Les « Depso », comme la plupart des gens surnomment les homos dans les grandes villes camerounaises, peuvent être moins bien traités que des «chiens». Insultés, menacés et violentés, ils sont traqués jusque sur leur lieu de travail. Passons sur les rackets et les dénonciations qui finissent au commissariat ou dans les prisons. Selon l’article 347bis du Code pénal, «est puni d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 20.000 à 200.000 francs CFA [de 31 à 305 euros] toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe.»