Somalie : Après la famine, les déplacés hésitent à rentrer chez eux
19.02.2012
Haweyo Ibrahim ne rentrera pas chez elle. Plutôt faire la queue pour une ration de nourriture à Mogadiscio que revenir là où les rebelles islamistes somaliens ont tué son mari. Elle s'est réfugié à Mogadiscio avec ses dix enfants, dans l'anonymat de cette marée humaine de 185.000 déplacés, selon l'ONU, échoués aujourd'hui dans la capitale somalienne pour fuir la sécheresse, la famine et la répression des shebab, maîtres de la plus grande partie des provinces du sud et du centre.