Nigéria : Mise en garde contre une révolution

Au Nigeria, un comité nommé par le président à l’issue des violences postélectorales d’avril 2011 vient de rendre son rapport. A l’époque, plusieurs Etats du nord, majoritairement musulmans, de la fédération nigériane, s'étaient embrasés après l'annonce de la victoire de Goodluck Jonathan face à son principal adversaire, Muhammadu Buhari. Ce rapport contient plusieurs centaines de pages d'enquêtes et de recommandations visant à éviter que la situation le dégénère en révolution sociale. Ces heurts, qui ont fait plus de 800 morts en trois jours, ont creusé le fossé entre un nord majoritairement musulman et un sud à dominante chrétienne.