Centrafrique : Samba Panza est-elle la femme de la situation ?

Les évêques de la République centrafricaine lèvent le ton. Ils pointent du doigt l’enlisement du pays dans la spirale de violence, en dépit de l’élection en janvier dernier de la présidente de transition Catherine Samba-Panza. Les religieux estiment que son élection ne suffit pas à relancer l’espoir de résoudre pacifiquement la crise, tant les actes mettent du temps à se concrétiser. Ils appellent à un désarmement rapide et sans condition des combattants ainsi que la réhabilitation d’une force armée centrafricaine « non animée par des intérêts égoïstes et sordides » en vue de garantir la sécurité des populations. Ils ont également interpellé la présidente, dont les capacités sont remis en cause, afin que l’Etat rétablisse au plus vite son autorité et sa justice dans le but d’éradiquer les jugements sommaires auxquels se livrent les groupes armés. Et de manière générale, ils appellent tous les Centrafricains au dialogue et à la paix.