Senegal

Pendant que les gouvernements des nations occidentales commencent à prendre leurs distances avec le président sénégalais Abdoulaye Wade, le fait non reconnu est qu’il est leur création.

UNE CANDIDATURE DE TROP QUI VIOLE LA CONSTITUTION

Depuis près de trois jours, toutes les manifestations dans le centre de Dakar sont systématiquement dispersées par la force et des dizaines de manifestants sont arrêtés. Mercredi 15 février, la manifestation du mouvement citoyen M23 a été dispersée sans ménagement.

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Après les déclarations des représentants du Département d’Etat des Etats-Unis et celle de M. Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, on a vu M.

Article 19 est préoccupée par l’usage excessif de la force, notamment de balles réelles contre les manifestants qui protestent contre la validation par le Conseil Constitutionnel du troisième mandant du président de la République Abdoulaye Wade.

Considérant que la candidature du citoyen Abdoulaye Wade, président de la République sortant, postulant à un troisième mandat, est illégale tant du pont de vue de la lettre que de l’esprit de la Constitution (conjurer l’arbitraire, la corruption par l’alternance en limitant les mandats, à deux)

Pouvoirisme et suffisance auront donc eu raison de la figure emblématique de l’opposition sénégalaise. Wade n’aura pas tenu face à l’épreuve du pouvoir.