Afrique : Journée de la libération de l’Afrique -Déclaration d'ASUPA
En ce Vendredi 25 Mai 2007, solennité de la « journée de la libération de l’Afrique », l’Association Sénégambienne pour l’Union des Peuples Africains (ASUPA) réaffirme, avec force, son engagement dans la construction des Etats Unis d’Afrique, seule voie pour sa libération totale effective.
Portée sur les fonts baptismaux en l’an 2000, elle entend renouveler, sept ans après, sa promesse de sauvegarder et de renforcer l’unité des peuples africains, du continent et de la diaspora, seul gage pour son développement.
Une certaine forme d’unité a eu, certes, le mérite d’être enclenchée, un certain 25 Mai 1963 à Addis Abeba (ETHIOPIE), avec la création, par trente (30) pays représentés dont vingt sept (27) par leurs souverains et chefs d’Etat, de la première organisation panafricaine, à savoir « l’Organisation de l’Unité Africaine » (O.U.A).
Sa Charte donnait une priorité à la libération physique du territoire continental et à la lutte contre l’apartheid et la discrimination raciale.
Parallèlement, elle consacrait l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
Si le premier objectif a été atteint, du moins dans ses aspects formels extérieurs, la seconde option tend, de plus en plus, à ne plus se justifier dans un contexte planétaire, où la -mondialisation - du reste orientée, alliée à la libéralisation économique ne laissent aucune chance aux micro-Etats, mais commandent plutôt l’avènement de grands ensembles continentaux.
C’est conscients des limites de cette OUA que les souverains et chefs d’Etat ont finalement décidé de sa transformation en Juillet 2001, à Lusaka (ZAMBIE), en « Union Africaine » aux pouvoirs, théoriquement, plus étendus.
A la pratique, force est de constater que les voeux d’unité et d’avancées pour l’Afrique restent encore pieux ; ils se heurtent à une volonté et un courage politiques, ainsi qu’à une nécessaire lucidité des préoccupations des populations.
Le prochain sommet de cette organisation continentale, prévu, à la mi-Juillet 2007, à Accra (GHANA), promet d’être décisif dans la voie de la création de ces « Etats Unis d’Afrique ».
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L’ « ASUPA » demande aux souverains et chefs d’Etat de faire le grand saut, le seul qui soit acceptable, de nos jours, pour leurs peuples, celui de jeter les bases d’un Etat continental, visant à lancer le démarrage effectif du développement intégral du continent, préalable à sa libération complète. L’appropriation par les populations africaines du « Nouveau Partenariat Africain pour le Développement » (NEPAD), logé à la Commission de l’U.A., pourrait constituer une voie de salut.
C’est le lieu de relever le défi de l’échec, en ce mois d’Octobre 1965, du troisième sommet de l’O.U.A, du projet de mise en place d’un exécutif africain que proposait à ses hôtes, feu le président ghanéen d’alors, Kwamé Nkrumah.
C’est aussi le lieu de remettre à jour l’esprit qui avait animé les auteurs du plan dit de Lagos, adopté au sommet extraordinaire de l’organisation d’Avril 1980 et consacré à la stratégie globale de développement du continent dans tous ses aspects, mais jamais appliqué.
Le moment est venu pour les dirigeants africains, comme l’exprime le préambule de l’ « Initiative Africaine » (I.A), synthèse des plans sénégalais et sud-africain de « s’engager envers le peuple africain et le monde à oeuvrer ensemble à reconstruire le continent, l’Afrique reconnaissant désormais, qu’elle détient la clé de son propre développement ».
Le saut politique fait par les chefs d’Etat en créant « l’ Union Africaine » doit être renforcé et s’accompagner d’autres sauts, et dans tous les domaines, dont la plupart doivent et peuvent être assumés par les peuples.
C’est consciente d’une telle mission que l’ASUPA s’est investie depuis sept ans déjà auprès de diverses populations à la base, mais aussi aux côtés de réseaux de solidarité transnationale comme la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (à Banjul) et le «Programme pour la Gestion des Transformations Sociales » (plus connu sous la dénomination de MOST : « Management Of Social Transformation Programme ») de l’UNESCO qui déroule, à partir de Dakar, un programme portant sur les «Etats-Nations face aux défis de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest ».
En décidant désormais de promouvoir et d’accompagner les professionnels de même corps à établir et à renforcer leurs liens à travers l’ensemble du continent et la diaspora, et également, d’élargir ses bureaux nationaux et locaux à l’ensemble du continent et de la diaspora, elle entend renforcer son action avec tout partenaire partageant le même idéal, à savoir que « sans intégration, comme le dit le sous directeur général pour les sciences sociales et humaines de l’UNESCO, M. Pierre Sané, il n’y aura jamais de développement durable en Afrique ».
Fait à Dakar, le 24 MAI 2007
Le bureau international
NB : Pour Tous renseignements, contacter : Youssouf Tamba, président (Tél. : 440 27 60) ou Justin Mendy (Tél. : 617 32 33 / 835 79 88)