Global : Pourquoi les dirigeants africains se bousculent-ils à Paris?
A peine le président congolais Denis Sassou Nguesso a-t-il achevé sa visite à Paris que son homologue ivoirien Alassane Ouattara s'est vu dérouler le tapis rouge à l'Elysée, à son tour le jeudi 11 avril. Une succession qui montre que Paris reste incontournable pour plusieurs chefs d'Etats africains qui y vont même plus souvent qu'ils ne rendent visite à leurs voisins immédiats. Et même à leurs populations qu'ils ne rencontrent que chaque quinquennat ou septennat, à l'occasion des élections. Certes, la France-Afrique semble se défaire d'un certain paternalisme. Et on ne va plus sur les bords de la Seine, officiellement pour aller chercher l'onction du président français ou pour activer des accords de défense. Mais pour parler affaires et pour convaincre des investisseurs de l'Hexagone à venir investir en Afrique. Mais cette course quasi effrénée vers des investisseurs étrangers n'est pas non plus la panacée.