Burkina Faso : Rien ne va plus pour le pouvoir
29.05.2011
Tirs de protestation de militaires, grève générale des enseignants... La contestation est générale au Burkina, malgré quelques concessions du président Blaise Compaoré. Au-delà de la sphère militaire, l’ancienne Haute-Volta ressemble à la chanson « Multipartisme » d’Alpha Blondy: «Tout le monde est fâché. Fâché. Fâché.» Les élèves marchent pour réclamer la justice dans le dossier Justin Zongo, celui dont la goutte de sang a fait déborder le vase des frustrations. Les commerçants marchent pour dénoncer les pillages des militaires. Les magistrats marchent pour exprimer leur sentiment d’humiliation.