Afrique : Les obstacles à l’essor du cinéma africain
Le réalisateur ivoirien Fadika Kramo Lancine, a passé en revue l'évolution du cinéma sur le continent africain, notamment le Mouvement vert dans les années 70 constitué de cinéastes venant de grandes écoles de cinéma, rappelant que ce cinéma était "engagé", "politique" et marqué par "une prise de parole et d'expression individuelle". D'autres participants à ce débat organisé à l’occasion du Festival international du film des femmes à Salé se sont penchés sur le problème de la langue véhiculée dans le cinéma africain, soulignant qu’ « ils existe plusieurs Afriques : l'Afrique française, l'Afrique arabe, l'Afrique anglophone l'Afrique lusophone...etc, qui entravent l'établissement d'un pool de réalisateurs ». Sans compter "la pauvreté" des scénarios, la carence des studios, l'absence de coachs, le nombre réduit de grandes écoles de cinéma.