Niger : Le nouveau visage du film documentaire

Le cinéma nigérien a un nouveau visage, un nouveau nom. C’est Sani El Hadj Magori. Il en est à son troisième film documentaire. Sani, comme l’appellent affectueusement les cinéphiles nigériens, multiplie les réalisations et collectionne les prix. Il y a deux semaines, il était encore à un festival à Louxor, en Egypte. Le réalisateur nigérien y a présenté le film « Koukan Kourcia », qui veut dire en langue haoussa le cri de la tourterelle, du nom de cet oiseau à la voix mielleuse. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le film a émerveillé les festivaliers. Il n’a pas non plus laissé indifférents les membres du jury, puisqu’il a reçu le prix spécial du jury du meilleur documentaire.