Comment & analysis

La mort de Nelson Mandela vient de mettre un terme à l’existence d’un homme qui personnifiait la résistance héroïque à l’apartheid, une lutte à laquelle il a consacré toute sa vie, même si cela lui en a coûté personnellement beaucoup.

La Commission électorale malgache a annoncé le 3 janvier 2014 la victoire du candidat du pouvoir, Hery Rajaonarimampianina (53,50 % des voix), à l’élection présidentielle, face à Jean Louis Robinson, soutenu par l’ex-chef de l’Etat, Marc Ravalomanana.

L’humanisme de Léopold Sédar Senghor a certes ouvert le Sénégal au monde et lui a assuré un éclat diplomatique envié, mais le souci de rester sur une bonne entente avec la velléité paternaliste de la vision du monde occidentaliste avait partiellement plombé les ailes de sa vision propre.

Depuis 1856, médias et pouvoir au Sénégal ont connu des relations ambivalentes, plus ou moins conflictuelles. Trois temps forts ont marqué leurs rapports. De 1856 à 1960, le bouillonnement politique a favorisé l’émergence des médias, notamment la presse politique partisane.

Les multinationales et leurs alliés réclament à cor et à cris le développement des semences transgéniques et une modification des lois africaines pour permettre leur diffusion comme solution à la faim et à la faiblesse de la production vivrière en Afrique.

(…) Il y a une géopolitique et une géophilosophie de Sartre, où l’Afrique a une fonction éminente, qu’il a définie au cours de ses engagements pour la reconnaissance des droits des femmes et des hommes noirs et pour les indépendances africaines.

Douze pays anglophones des Caraïbes ainsi que Haïti et l’Etat sud américain du Surinam, ont traduit en justice leurs anciens maîtres coloniaux afin de demander réparation pour le crime de l’esclavage.

Les vrais patriotes africains ont mal. Cela, au regard de la situation humiliante qui prévaut au Nord Mali, précisément la région Kidal.

Le général Sanogo sacrifié à l’autel de la France ? Cette grave interrogation est légitime, si on tient compte du contexte de l’arrestation et de l’inculpation du Général, et surtout, des faits qui lui sont reprochés par le juge d’instruction malien.

Aujourd’hui, en Afrique du Sud, de nombreuses gens vivent dans des conditions presque aussi peu sûres et indignes qu’il y a 20 ans, lorsque le président Mandela prêta serment pour la première fois.